la maison du patrimoine de Kembs
59 rue du Marechal Foch

68680 Kembs

Téléphone : 03 89 31 69 88 ou 03 89 48 37 08 (mairie)

Ouvertures :

 les mercredis de

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Actualités

la Maison du Patrimoine de Kembs et la Maison Ebner
la Maison du Patrimoine de Kembs et la Maison Ebner

Visite de l'Espace de l'histoire de Kembs

Les visiteurs dans la salle de l'histoire de Kembs lors de l'inauguration

Cet espace a été realisé en collaboration étroite avec Paul Bernard Munch et la Société d'histoire de Kembs : Edouach Bach, son président , Bernard Hilfiger, Aimé Zimmermann et Claude Girardi.

 

La premiere mention de Kembs : Chambiz

 

Au 1er etage, dans la salle où se déroulaient jadis les réunions du Conseil Municipal, l'espace est consacré entierement à l'histoire de Kembs.

 

Sur 3 grands tableaux sont énumérés les principaux évènements de l’histoire du village entre le 1er et le 20 ème siècle.

 

La 1ère mention de Kembs, qui s'appelle à l'époque Chambiz date du 21 décembre 757. C'est un certain Podalus qui fait don de ses possessions, entre autre Kembs à l'Abbaye de Saint-Gall.

 

En 1102 une 1ère mention évoque une église à Kembs. A cette époque Kembs appartient à 2 entités d'une part au couvent de Saint-Alban et d'autre part à l’évêché de Bâle.

L'histoire  de Kembs en quelques dates

 

 

 

 

 

De 1346 à 1349, une épidémie de peste noire décime 30 à 50 % de la population alsacienne. Durant la guerre de cent ans, le village est entièrement détruit, il ne restait plus que 2 ou 3 maisons après le passage des Anglais en 1375.

 

En 1567, le nom de Kembs s'impose même s'il est fait mention de Groskembs pour se distinguer de Kleinkems sur la rive droite du Rhin.

Après 1626 et la guerre de 30 ans bien peu de maisons subsistent dans le village.

 

En 1648, lors du traité de Westphalie une grande partie de l'Alsace, dont Kembs, est rattachée au royaume de France.

1er plan de Kembs en 1761

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Afin de répartir équitablement l'impôt, l'intendant d'Alsace fait établir un plan en 1761, sur lequel on retrouve les parcelles, les terres, les prés, les broussailles, les pâturages et les îles du Rhin. 

 

Sur ce plan, on voit l'empreinte du village de Kembs en rose et à gauche ce qui sera plus tard Loechlé sans aucune habitation, uniquement le moulin de la Stichmühle.

Le plan cadastral de Kembs en 1823

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le plan cadastral dit napoléonien est relevé sur Kembs en 1823. Il indique le nom des 351 propriétaires qui se partageaient 5930 parcelles.

 

L’original de ce cadastre se trouve en mairie de Kembs et il est toujours la base du cadastre actuel.

Le  costume alsacien 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une viitrine est consacrée aux costumes et coifffes alsaciens.

 

Une  partie de la collection de Thierry Mattioli  présente l'évolution de la coiffe alsacienne.

Les coiffes avec le grand nœud sont portées dans le nord de l'Alsace. Dans le sud on portait plutôt des bonnets bourgeois. Le nœud apparait dans le sud pour la libération en 1945.

 

Dans la partie basse de la vitrine, on voit bien l'évolution de la largueur des rubans. Avec le temps, le ruban devient de plus en plus large pour arriver aux coiffes alsaciennes que l'on connait. 

Le  costume alsacien 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 19 ème siècle, il y a des codes vestimentaires, par exemple pour les jeunes femmes célibataires catholique les coiffes colorées, pour les femmes mariées  la coiffe noire. On distingue le rang social d'un homme en regardant son gilet. Plus il a de boutons, plus il est riche et cela permet d'arranger les mariages. 

L'evolution de l'habitat à Kembs

Sur cet extrait de cadastre affiché, dans cet espace consacré à l'histoire de Kembs, sont   répertoriés le long de la rue principale rue du Maréchal Foch  les bâtiments des 17 ème, 18 ème et 19 ème siècles (disparus et connus).

Les bâtiments ayant pignon sur rue, comme le relais de la poste n° 5, le presbytère n° 1 sont des maisons nobles et imposantes avec leurs portes d'entrée donnant sur la route, ce sont des habitations de notable. Les petites maisons de pêcheurs et de paysans ont les entrées donnant sur leurs cours intérieures.

La maison de la famille Schirmer n°7 est la plus ancienne du village. La date 1626 est inscrite sur le linteau de la porte.

Les bâtiments disparus : la mairie n°9, qui a brulé lors des combats de 1944 et la synagogue n°12 qui fut détruite vers 1950.

 

Extrait du plan de l'habitat ancien de Kembs

Le relais de poste aux chevaux 1739

Gros Kembs se trouve en 1625 sur la route postale de Huningue à Strasbourg.

 

Un relais de poste aux chevaux est créé, dont le 1er maitre de poste fut Jean Ulrich Heitz. Le bâtiment datant  de 1739 fut  construit par son fils Jean Thiebaut Heitz.

La lignée des Heitz sont maitres de poste de Kembs jusque dans les années 1820.

Le relais  postal tombe en désuétude lors de l'arrivée du train à Saint-Louis.

En 1858, ce bâtiment est racheté par la famille Rogg Haas de Sierentz pour y fonder un orphelinat agricole et professionnel de garçons. Il est le 1er dans le Haut-Rhin.

 

A la croisée des siècles, ce bâtiment redevient le café restaurant à l'ancienne poste.

 

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Le relais de poste aux chevaux à présent "chambres d'hôtes"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De nos jours, la famille Widmer y propose d'agréables chambres d'hôtes dans ce très beau bâtiment

Les moulins de Kembs

 

 

 

 

Le moulin de la Stichmülhe situé à Loechlé est construit entre 1612 à 1614.Il a été  détruit pendant la guerre de 30 ans et reconstruit en 1689.

 

L'état des moulins de 1853 mentionne la présence d'une scierie et du moulin actionné par 3 roues hydrauliques sous une chute d'eau de 1m10. Le moulin cesse toute activité en 1959, il sera démoli en 2014.

 

Le moulin Neuf dit "Kembsermühle" est construit en 1732 en aval de la Stichmüle, il est incendié par les allemands lors des combats du 7 décembre 1944.

 

Après la 2 ème guerre mondiale, le moulin est remplacé par une ferme.

le canal "Monsieur"

 

 

Le canal "Monsieur" de 28 km de long entre Huningue et l'Ile Napoléon traverse le ban communal de Kembs du sud au nord. 

 

Ce canal est construit pour alimenter en eau le canal du Rhône au Rhin et devient navigable en 1830. Un pont à bascule sera construit en 1831, à l'est du village, il est toujours utilisé.

 

Les 2 bassins portuaires sont creusés en 1833 et 1834, ils sont destinés à la construction de radeaux de flottage de bois.

 

En 1960, un des bassins est transformé en port de plaisance pouvant accueillir 50 bateaux de plaisance. 

 

en 1997, une péniche est aménagée en restaurant sur le franc bord en présence d'Adrien Zeller, président du Conseil Régional d'Alsace

l'écluse              Le Corbusier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Suite à la construction du grand canal d'Alsace entre Kembs et Ottmarsheim, on décide en 1960 de construire une écluse pour relier le canal de Huningue au grand canal d'Alsace.

 

La tour de contrôle et le bâtiment administratif de cette écluse sont réalisés selon les plans du célèbre architecte Le Corbusier.

L'église Saint Jean Baptiste 1782-1786

 

 

 

 

 

L'église actuelle, Saint-Jean Baptiste de Kembs est construite entre 1782 et 1786 et remplace celle de 1102.

 

L'édifice est conservé depuis cette époque. Les vitraux seront détruits pendant la 2ème guerre mondiale et remis en place dans les années 1956 et 1957.

 

Le buffet de l'orgue actuel est d'origine. Il a été construit entre 1837 et 1842.

 

A côté de l'église, le seul vestige de l'ancien cimetière est une croix datant de 1757 et plusieurs pierres tombales.

 

 

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Monseigneur Alphonse Kannengieser

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Monseigneur Alphonse Kannengieser, fils du meunier de la Stichmühle, a fait ses études dans des écoles catholiques de Bartenheim et Besançon.

 

Il étudiera la théologie à Strasbourg et sera ordonné prêtre à Rome le 27 mars 1882.

 

Il passera une grande partie de sa carrière comme prélat auprès du Pape à Rome. 

Monseigneur Alphonse Kannengieser

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Monseigneur Kanengieser  revient habiter à Kembs-Loechlé en 1903 dans sa magnifique demeure à l’emplacement situé en face de l'actuelle école Léonard de Vinci.

 

Il fait construire une chapelle en 1928 (à l’emplacement de l’actuel monument aux morts de Loechlé et créé la paroisse de Kembs-Loechlé.

 

Dans cette vitrine sont exposés des objets religieux ayant appartenus à Monseigneur Kannengieser.

Monseigneur Alphonse Kannengieser

 

 

 

 

 

Réputé francophile alors que l'Alsace était allemande au début de la guerre 1914-18, les allemands l'accusent d'espionnage et détruisent sa demeure.

 

Il est alors emprisonné à Fribourg.

 

Monseigneur Kannengieser sera libéré en 1919 et reviendra vivre à Chalampé chez un neveu prêtre. II y écrit l'ouvrage "Espion et Traitre".

 

 

Il décède en      . Il est enterré dans le caveau familial au cimetière de Kembs-Loechlé.

 

Ci-contre la photo de la demeure détruite par les allemands

La chapelle dédiée à Saint Alphonse à Loechlé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis la fin du XIXe siècle existait

à Loechlé une chapelle dédiée à Saint

Alphonse, don de Mgr Alphonse

Kannengiesser (1855-1933), qui y a vécu non loin.

 

L’ancienne chapelle qui faisait bloc avec le presbytère a été arrachée vers 1974, pour la construction du monument aux morts.

L'église Notre Dame de la maternité de Kembs-Loechlé

 

 

 

 

En 1937, on entreprit la construction d’une nouvelle église. Mais les travaux furent interrompus par la guerre. L’église ne put être consacrée qu’en décembre 1964, sous le vocable de Notre-Dame de la Maternité.

 

L’église renferme deux oeuvres d’art : un Christ en bois (non daté) et une toile de la fin du XVIIIe siècle représentant un religieux, don de Mgr Kannengiesser. Les verrières du choeur ont été réalisées vers

1950 par Tristan Ruhlmann.

Les orgues datant de 1978 sont l’oeuvre de Christian Guerrier (de Willer).

la commune de Neuweg

 

 

 

 

 

 

La commune de Neuweg se situe le long de la route allant de Kembs à Saint-Louis. Elle dispose d'une emprise de 240 m de part et d'autre de la route. Elle est coincée entre le ban de Kembs, la forêt Royale de la Hardt et traverse les bans de Bartenheim et Blotzheim.

 

En 1830, le roi Charles X supprime la commune de Neuweg. 

Cette dernière est alors répartie entre 3 communes : Kembs, Bartenheim et Blotzheim. 

 

Sur le ban de Kembs, Neuweg deviendra les lieux dits Schaeferhof, Loechlé et Richardhauser.

 

 

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La guerre de 1870-1871

 

La guerre de 1870-1871 : la France a déclaré la guerre aux Prussiens. Le conflit est rapide mais mal préparé par l'armée française,  il se soldera par une défaite à Sedan. Le 5 septembre 1870, un paysan prévient Mulhouse qu'un corps d'armée de 5000 hommes badois tente de traverser le Rhin entre Kembs et Niffer. Rapidement la garde nationale, les pompiers de Mulhouse, les compagnies de Pfastatt et Lutterbach arrivent dans la Hardt. En fait, ce n'est pas une véritable tentative de franchissement du Rhin. Il y a quelques échanges de coups de feu et de boulets tirés depuis la rive badoise : une maison et ses dépendances sont la proie des flammes. A la fin de la guerre, le parlement français vote la cession de l'Alsace et la Moselle au pays germanique au titre des dommages de guerre.

la guerre de 1914-1918 à Kembs

 

 

4 jours avant le début de la guerre de 1914-1918, un pont de bateaux à Huningue est déplacé à la hauteur d'Istein / Kembs-Loechlé. Ce qui permet un transit militaire rapide depuis le fort d'Istein sur la rive alsacienne du Rhin.

 

Le 7 août  1914, les troupes du génie allemand font sauter la villa du prélat Kannengieser et l'école de Kembs-Loechlé. Les allemands construisent  plusieurs ouvrages bétonnés, des tourelles blindées et un pont sur l'Augraben à Loechlé. Ils relient également par une ligne de chemin de fer Bantzenheim à Blotzheim-la-Chaussée. Cette voie passe à l'ouest du village et une gare est implantée au Schaeferhof.

 

Suite au traité de Versailles, l'Alsace et la Moselle redeviennent françaises en novembre 1918.

la guerre de 1939-1945 à Kembs

 

Les villages à l'arrière de ligne Maginot sont évacués sur ordre du gouvernement français en 1939. Les habitants de Kembs iront  dans les Landes à Roquefort et les habitants de Loechlé à Lencouacq.

 

Les allemands annexent l'Alsace et la Moselle et installent leur propre administration car ils considèrent qu'ils ont reconquit une région qui leur appartenait.

 

Le 20 novembre 1944, le 19ème bataillon de chasseurs à pieds arrive à Kembs où il va combattre jusqu'à mi-février 1945. Ce bataillon perd 33 soldats lors de ces combats. 75% des bâtiments de Kembs sont détruits par des tirs d'artilleries ennemis.

Le 24 novembre 1944 un incendie ravage la mairie-école et toutes ses archives. 

la guerre de         1939-1945                à Kembs-Loechlé

A Kembs-Loechlé, la présence de l'aménagement hydroélectrique en fait une priorité de libération pour l'armée française. Le 10 décembre 1944 à 7h30 le 6 ème régiment d'infanterie colonial attaque. Il est renforcé par un peloton de chars et l'artillerie de la division. A 14h Loechlé est libérée et occupée par les français. A 16h30 la reconquête de la centrale hydroélectrique est lancée, les combats sont très violents à l'intérieur de celle-ci, des lances flammes sont utilisés. Ces combats se termineront tard dans la soirée, durant cette journée 48 soldats français et 52 allemands y laissèrent leurs vies. Pendant ces combats de nombreux  bâtiments de Loechlé seront endommagés ou détruits.

A la fin de la guerre, la commune sera déclarée sinistrée.

 

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la famille Erhard, sellier-bourrelier depuis 1833

 

 

 

 

 

Famille de sellier-bourrelier depuis 1833, la famille Erhard s'installe près du canal de Huningue à Kembs. Ils sont reconnus pour leur grand savoir faire, la confection de collier pour l'attelage des chevaux permettant de tracter les péniches.

Dans une vitrine mis à disposition par M Alain Erhard sont exposés les outils utilisés et l'histoire de sa famille.

 

Lors de l'apparition des locotracteurs pour tracter les péniches, l'entreprise se reconverti en sellier-tapissier.

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